La personne à qui j’ai acheté le kit avait coupé le volet du stab en 2 afin de permettre la commande par 2 servos. J’ai monté des Futaba S3150 qui rentrent nickel. Chaque demi-volet est commandé via une tige filetée de 3mm et des chapes à boules. Sur la photo, le stab reste à entoiler au vinyle.

Le raccordement au fuseau est réalisé via une fiche multiplex verte et 2 vis de 4mm. Comme la photo le montre, je m’y suis pris à deux fois. Le premier placement du stab étant trop arrière.

Des écrous et la fiche mâle multiplex ont été noyés dans le micro-ballon.

Pour réaliser la verrière, il faut d’abord réaliser le support…

J’ai choisi de faire un sandwich de fibre et balsa. D’abord un tissu de 160g, puis du balsa d’1,5 mm. Le balsa est plaqué sur le rebord du fuseau avec des pinces. Pour l’avant, le balsa est mis en forme en l’humidifiant dans un premier temps, puis en laissant sécher. J’ai fait 2 couches de cette manière.

Pour le dessus, j’ai mis une dernière couche de fibre sur le balsa. Elle est pressée via du mylar en utilisant également des pinces à linge.

Le support est mis à la forme du fuselage par ponçage, avec un léger retrait par rapport au fuseau pour l’épaisseur de la verrière. Puis un petit coup de peinture blanche pour la finition.

La verrière est ensuite découpée à la forme du support. Puis elle est collée sur le support en utilisant la colle style « scotch » écolier diluée dans de l’alcool.

Comme les passages des fils de servo sont de chaque coté de la clé d’aile, il est nécessaire d’utiliser 2 connecteurs differents pour les aérofreins et l’aileron. J’ai décidé d’employer des connecteurs Multiplex 6 broches, dont seules 3 sont utilisées.

Les connecteurs sont encastrés dans la clé d’emplanture, puis seront collés après pose des servos.

Le planeur m’a été vendu avec des aérofreins double lame Multiplex. Pour les monter, il faut inciser le coffrage de façon à pouvoir insérer l’aérofrein avec les rebords dans l’aile.

J’ai posé trois coffrages en samba à la cyano sur l’aerofrein avant le montage dans l’aile.

Le coffrage vient en légère sur-épaisseur après collage et il suffit de poncer pour que tout affleure impeccablement.

Attention de faire une découpe du coffrage assez large pour que l’aérofrein rentre sans forcer dans l’aile. Dans le cas contraire, l’aérofrein risque de ne plus fonctionner à cause des frottements… Cela m’est arrivé et j’ai du tout démonter, et recommencer…

L’épaisseur de l’aile est très variable sur toute la longueur. Donc une articulation sur le dessus ne sera pas adéquate pour la rotation. J’ai donc choisi de faire une articulation avec des charnières bâton par le centre de l’aileron et un bout en demi-lune qui tourne dans l’aile.

Il faut d’abord séparer l’aileron de l’aile avec 2 coups de scie. Ensuite j’ai rajouté une baguette de balsa au bout de l’aileron. Enfin, je l’ai mis en forme de demi-lune par ponçage.

L’aile est ensuite creusée pour permettre la rotation de l’aileron. J’utilise une forme en balsa et un morceau de papier de verre.

Le coté de l’aile est ensuite fibré au 100g. 5g de résine sont nécessaires.

Les charnières sont fixées dans l’aile avec l’axe de rotation qui dépasse légèrement pour assurer une rotation correcte.

Après ajustement de l’aileron, j’obtiens un débattement supérieur à 20mm de chaque coté.

Le montage est réalisé à blanc, en laissant la possibilité de démonter l’aileron pour le moment.

Le bord d’attaque est d’abord mis au niveau du coffrage avec un petit rabot. Ensuite, il est mis en forme par ponçage à la cale et papier de verre. Pour ne pas abîmer le coffrage, je le protège avec un scotch d’emballage.

Je découpe la nervure au disque à tronçonner, puis j’affine a la lime. Sur ces photos, il reste le bord de fuite à limer et le bord d’attaque à poser.

Gros plan sur le bord d’attaque qui reste à poser sur la deuxième aile :

Voila le résultat :

Le bord d’attaque est fait à partir d’une grande baguette en pin. Comme il y a une flèche en bout d’aile et que je voulais éviter d’induire une tension en forçant au collage, j’ai préformé la baguette en l’humidifiant et en la mettant sous contrainte.

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Le collage est fait à la colle blanche et maintenu avec du scotch.